Avant de débuter un accompagnement il est crucial de se poser les questions suivantes :

« Avec qui ai-je envie de partager une séquence de vie ? »

« Qui ai-je envie d’avoir comme compagnon de route pour un temps donné ? »

Pour la plupart d’entre nous, les mots qui commencent par « psy » sont du chinois. On s’en fait une vague idée, souvent fausse, mais quoi de plus normal si nous n’avons jamais été en Chine ou n’avons jamais étudié cette culture. C’est pour cette raison que je partage ici avec vous cinq règles d’or qui vous permettront de bien choisir votre thérapeute, même sans connaissance particulière.

Choisir son thérapeute

Les 5 règles d'or

Vous sentez-vous accueilli, à votre aise, libre de vous exprimer, libre tout court ? Vous sentez-vous accepté tel que vous êtes, écouté, en confiance, compris ? Ressentez-vous une réelle sollicitude, de la bienveillance, une attention sincère ? Si c’est le cas vous avez l’essentiel, foncez ! Toutefois, si un seul de ces éléments venait à faire défaut, fuyez !

Peut-être ne trouverez-vous pas  «...chaussure à votre pied » du premier coup, rien de grave. Ce n’est qu’en essayant que l’on trouve le bon plombier, le bon restaurant, le bon médecin, le ou la bonne thérapeute… et la bonne paire de chaussures.

Si plusieurs praticiens vous conviennent, il vous faudra choisir. Cumuler simultanément plusieurs suivis avec plusieurs thérapeutes est absolument contre-productif. Personne ne  peut se dédoubler et fonctionner en mode «....logiques multiples » à moins d'être schizophrène.

N’attachez qu’une importance relative aux certifications et aux diplômes. Si ces derniers sont rassurants pour le patient et indispensables à la formation de tout bon thérapeute, vous conviendrez que vous avez bien plus besoin d’un accompagnant compétent que d’un théoricien virtuose des études.

Fiez-vous à votre instinct. Votre corps est capable de discerner beaucoup de choses dont vous n’avez même pas conscience alors-même que vous les ressentez. Ne dit-on pas que « l’amour a ses raisons que la raison ignore » ? Il en va de même pour toute relation, thérapeutique ou non.